Les raisons qui font qu’un pays est fort économiquement ou pas sont complexes. Beaucoup de choses s’entrechoquent. Le cas des pays en voie de développement est illustratif. Ces pays possèdent des richesses incomparables en matières premières. Mais ils n’arrivent pas à décoller économiquement parlant. De l’autre côté du monde se trouvent les pays développés. Pourtant, même dans ces pays, il y a des gens qui sont pauvres. Il y a le chômage et des besoins insatisfaits du peuple. Peu importe le niveau d’accroissement du pays, il y a toujours une couche de la population qui ne profite pas directement de cette croissance. L’économie a prouvé qu’l y a des constantes qui permettent de déterminer les raisons qui font qu’un pays s’accroit ou décroît. Les évènements qui se produisent dans un pays sont interdépendants. L’économiste américain Arthur Okun a établi le lien entre croissance économique et chômage. Ceci est appelé la loi d’Okun.
Signification de la loi d’Okun
Loi d’Okun est une relation économique. Elle met en relation linéaire le taux de croissance du PIB (Produit intérieur brut) d’un pays, et l’évolution de son taux de chômage. Elle a été contribuée à inspirer la politique économique du président John Fitzgerald Kennedy. Elle est absolument nécessaire. Le taux de chômage constitue une préoccupation dans tous les pays. Chaque pays, quelle que soit sa puissance économique, doit gérer ce taux. Il reflète une certaine gêne financière du pays. Et il est à la source des revendications, qui conduisent à des grèves, et qui se terminent parfois par des renversements de gouvernement, des coups d’État et même des guerres civiles dans le pire des scénarios. Le chômage creuse dangereusement l’écart entre les différentes classes de la population. Contrairement aux autres théories scientifiques, la loi d’Okun résulte d’une analyse empirique. Elle ne ressort pas d’une démonstration mathématique. Or, ce qui est empirique aujourd’hui peut changer demain. Certains remettent en cause la fiabilité de la loi.
Que dit exactement cette loi d’Okun ?
Selon la loi d’Okun, le taux de chômage d’un pays donné ne peut commencer à régresser, que lorsqu’il aura atteint un certain niveau de croissance. Cette loi a permis de dégager un coefficient. Celui-ci est approximativement 3. En d’autres termes, une hausse de 1 % du chômage entraîne une baisse d’environ 3 % du PIB. Le calcul s’est fait par empirisme. L’économiste s’est donc basé sur des événements qui se sont produits, pour tirer sa conclusion. Pour ce faire, il a réalisé une sorte de graphique. Il a placé le PIB en abscisse pour commencer, et a placé chaque année prise, comme un point. Ensuite, il a mis en ordonnées le taux de chômage. De là apparaît une droite d’ajustement. Cette droite ne fait la démonstration du coefficient que de manière approximative.
Quels en sont ses conditions et domaines d’application?
Le taux ressorti par l’application de la loi d’Okun varie selon les pays. La raison est qu’elle prend en compte deux facteurs : l’évolution de la population active, et la productivité du travail. La variation de la population active conduit à la variation au niveau de la demande d’emploi. Or, la croissance démographique est propre à chaque pays. La population active doit être absorbée. C’est-à-dire qu’elle doit pouvoir trouver du travail, afin de faire tourner le PIB. La hausse de la population n’est pas une mauvaise chose, si elle est capable de consommer. Or, pour consommer, il faut un pouvoir d’achat, et celui-ci provient d’un travail. Sur le court terme, une baisse de la population active peut avoir des impacts positifs. Mais à long terme, cette baisse induit une baisse de la consommation, donc du PIB. La croissance stagnera.
Normalement, la productivité de travail augmente chaque année. La logique veut que, même avec les mêmes ressources, la production s’améliore de jour en jour. Le problème, c’est que les entreprises ne voient pas l’intérêt d’embaucher, même quand la production augmente. Il est vrai que si elle obtient de meilleurs résultats avec les mêmes employés, elle n’ira pas engager des dépenses en engageant d’autres personnes. Certains employés peuvent même perdre leur emploi, à cause des innovations techniques et technologiques. Ces personnes doivent également être absorbées, avant de pouvoir réduire le taux de chômage. Pendant un temps, la réduction du temps de travail a aidé à la réduction du taux de chômage. Mais, même dans ce cas, la productivité horaire a augmenté.
Résumé de la loi
La loi d’Okun est admise par un bon nombre de personnes, car elle est simple d’utilisation. Néanmoins, elle est critiquée à cause de son caractère empirique, et non mathématique.
